Après un retard induit par le confinement, puis les intempéries qui avaient ralenti les travaux de terrassement au dernier trimestre 2020, Jessie & Florent ont du de nouveau faire preuve de patience dans l’avancée de leur maison suite à un nouvel imprévu en cette fin d’année …
Jessie & Florent :
« Le coulage de la dalle prévu en décembre a été retardé suite à un mouvement social de la sablière. Cette opération n’a pu être réalisée en fait que début janvier. L’étape de la construction des murs a pu alors enfin s’amorcer.
Une visite de chantier s’est tenue en janvier. Elle avait pour objectif de faire le point sur l’avancée des travaux. L’appel de fonds pour achèvement des fondations (25 % du montant du contrat de construction) a été délivré dans la foulée. Nous étions très impatients de voir s’élever les murs de notre future habitation ».
Focus sur les murs porteurs d’un bâtiment
Une fois la dalle achevée, place à l’élévation des murs porteurs qui constituent l’ossature et qui sont les garants de la solidité de la maison. Véritable colonne vertébrale d’un bâtiment quelle que soit sa destination, ils supportent la charge de la charpente et de la toiture. Il est donc primordial de confier ces travaux à un entreprise de construction ou à un architecte car cette étape cruciale ne s’improvise pas : une erreur lors du calcul des charges à supporter ou dans la réalisation des murs porteurs peut mettre en péril la pérennité de l’habitation. La solidité de l’ouvrage est garantie par une bonne préparation des fondations des murs porteurs et leur parfaite verticalité.
Les matériaux les plus fréquemment utilisés pour les structures porteuses sont les parpaings, le béton, la brique ou le bois. Ce choix s’effectue en fonction de l’esthétique, des performances thermiques et phoniques recherchées mais également du budget total défini avec le maître d’ouvrage. Pour leur part, Jessie & Florent ont opté pour une construction mixte dotée d’une ossature en béton et d’une façade bois donnant sur la terrasse.
Les murs porteurs sont à différencier des cloisons. Ces dernières, généralement en placoplâtre, ont pour mission de délimiter chaque pièce. Elles permettent à l’intérieur de la maison de prendre réellement forme et de distinguer les différents espaces de vie. Il est important de prévoir une bonne isolation phonique de certaines cloisons afin de préserver le confort des futurs occupants.
Jessie & Florent :
« En parallèle de la construction de notre habitation, nous avons à cœur de maintenir la parcelle propre. Nous avons profité de la période des pluies pour semer le gazon et nous avons commencé à planter quelques plantes et fleurs.
Pour étaler nos dépenses, nous avons procédé à l’achat des luminaires (spots led, appliques …) car ces équipements ne sont pas pris en compte dans le budget du contrat de construction que nous avons signé. C’est pourquoi, nous préférons anticiper certains achats.
Nous commençons également à nous pencher sur la problématique du carrelage. Là encore, nous nous y prenons assez tôt pour avoir une meilleure visibilité au niveau du budget. Nous avons déjà visité plusieurs magasins afin de comparer les prix ».
Si le choix d’un contrat de construction d’une maison individuelle (CCMI) permet de disposer d’un budget établi au préalable, certaines dépenses peuvent venir s’ajouter selon les équipements sanitaires, la robinetterie et les revêtements choisis.
Le constructeur définit, dans le contrat de construction, un montant dédié à ce type d’achat accompagné d’une notice descriptive. Le maître d’ouvrage a ainsi toute latitude pour sélectionner les équipements de son choix dans le respect du budget initial octroyé à cet effet. En cas de dépassement de ce budget, la plus-value reste à la charge du maître d’ouvrage.
Texte : Christine MOREL – Photo intro : Remerciements à l’Association PAIE 2002 pour son accueil au sein de la pépinière.