Le curcuma est une plante herbacée rhizomateuse vivace originaire du sud de l’Asie. Parfois appelé « safran des Indes », il est largement cultivé en Inde mais aussi en Chine, à Taïwan, au Japon, en Birmanie, en Indonésie, à la Réunion et en Afrique.
Son rhizome séché et réduit en poudre est une épice très populaire. Sa saveur poivrée est très aromatique. Le curcuma est ainsi un des principaux ingrédients du curry, du colombo ou encore du ras-el-hanout. Il est également très utilisé dans la cuisine réunionnaise. Afin de préparer cette épice, il est nécessaire de faire bouillir le rhizome, d’ôter sa peau, de le faire sécher au soleil, puis de le moudre (il perd alors les 3/4 de son poids).
En Asie, on a depuis longtemps découvert que l’ajout de curcuma aux aliments permettait de conserver leur fraîcheur, leur saveur et leur valeur nutritive. Avant l’époque des conservateurs synthétiques, le curcuma jouait un rôle primordial comme additif alimentaire. Il était aussi largement utilisé comme teinture jaune orangé avant l’invention des teintures chimiques et est d’ailleurs à l’origine du colorant alimentaire jaune industriel E100 (curcumine).
Ses vertus sont exceptionnelles. Puissant antioxydant, il protègerait contre les maladies inflammatoires (digestives, articulaires) et les cancers. Dans les médecines traditionnelles d’Asie, le curcuma est utilisé pour stimuler la digestion. Il aide l’organisme à lutter contre le stress et à maintenir l’efficacité des défenses naturelles.
A savoir : l’activité thérapeutique et l’absorption du curcuma sont décuplées en présence de poivre noir, de gingembre ou d’huile d’olive…
Photos : © Emmanuel Virin