Site incontournable des îles de Guadeloupe, Petite-Terre est un paradis de plongée où les plages sont magnifiques et le lagon couleur menthe.
L’île est composée de deux îlets, Terre-de-Haut et Terre-de-Bas (comme aux Saintes), séparés par un lagon de 200 mètres, s’étalant à une dizaine de kilomètres de la Pointe des Châteaux et la Désirade.
Pour s’y rendre, deux options possibles :
– embarquer sur une saintoise de pêcheur ;
– emprunter l’un des bateaux, à voile ou à moteur, qui relient Saint-François.
Petite-Terre était déjà habitée à l’époque par des Amérindiens. En effet, entre 500 et 1500 après J.C., l’île est peuplée d’Arawaks et d’Indiens Caraïbes. Petite-Terre a d’ailleurs été l’une des premières îles découvertes par Christophe Colomb.
Pirates, marins en perdition, braconniers en tout genre, l’île finit par être équipée d’un phare habité de surcroît. En 1974, automatisation oblige, le gardien et sa femme quittent l’île et Petite-Terre devient alors un paradis pour quelques marins avides d’une vie à la Robinson.
Petite-Terre est aujourd’hui classée réserve naturelle, de par sa faune et sa flore :
– iguanes : une population estimée aujourd’hui à plus de 9500 !
– oiseaux marins ;
– tortues de mer, requins citron ;
– crabes ;
– agape, palétuviers, gaïacs et autres catalpas bord de mer ;
– coraux, gorgones, éponges.
Les îles vierges de Petite-Terre affichent un décor fabuleux dans lequel une plongée avec un masque devient une aventure magnifique.
Belle mais aussi très fragile, Petite-Terre méritait vraiment d’être protégée. C’est dans le but de protéger ce patrimoine naturel unique que la Réserve Naturelle de Petite Terre a vu le jour en 1998. Fragile, menacée par l’homme, les bateaux et le braconnage, Petite-Terre a été placée sous la haute surveillance des agents de l’ONF, ce qui est une réussite. Aujourd’hui, le camping et la chasse sous-marine y sont interdits et faune et flore reprennent leurs droits.
Petite-Terre se visite comme un jardin d’Eden, sans bruit pour mieux apercevoir les iguanes qui se dorent au soleil. Dans l’eau, les palmes se font douces pour ne pas meurtrir les coraux. Et bien sûr, aucun déchet n’a sa place sur les plages de l’île.
Photos : © Jean-Marc Lecerf – www.oceandimages.com – Comité du Tourisme des Iles de Guadeloupe – 2014