Tout le monde le sait, les taux des crédits immobiliers sont à la hausse depuis fin novembre 2016 et cette tendance devrait continuer tout au long de l’année 2017. Pour compenser l’augmentation du taux d’intérêt, CREDIXIA vous donne quelques conseils pour faire baisser le coût total du crédit.
1. Montrer une réelle capacité d’épargne
Pour obtenir le meilleur taux, les banques regardent deux paramètres : le revenu et l’apport. Dans l’idéal, il faut avoir un apport permettant de payer les frais de notaire soit 7,2% du prix d’acquisition dans l’ancien et 2,5% dans le neuf. Une capacité d’épargne constitue un atout majeur pour le banquier. Il préfère un client à petit revenu justifiant d’une capacité à épargner plutôt qu’un client à fort revenu mais sans effort d’épargne. A partir de 20% d’apport personnel, les banques offrent des décotes de taux très avantageuses (jusqu’à – 0,40 pts selon les profils). Si le client n’a pas d’apport, il faut insister sur les points forts du dossier : jeune âge, fort potentiel professionnel, stabilité des revenus complémentaires, ancienneté chez l’employeur ou encore une baisse des charges fixes dans les années à venir.
2. Faire appel à un courtier « gratuit »
Le courtier élabore une solution sur-mesure qui répond aux besoins et au projet de chaque client. Grâce à son expérience, il maitrise parfaitement les caractéristiques de ses partenaires bancaires pour réaliser un financement dans les meilleures conditions (taux et assurance). Il existe une multitude de courtiers sur la place mais tous ne proposent pas le même service, et ne pratiquent pas les mêmes tarifs. Pour alléger le coût du crédit, il faut faire appel à un courtier-expert qui ne facture aucun frais de courtage et qui négocie l’exonération des frais de dossier auprès de la banque prêteuse.
3. Opter pour une délégation d’assurance emprunteur
En négociant une délégation d’assurance, il est possible de réaliser jusqu’à 60% d’économie sur le coût total de l’assurance de prêt et également de bénéficier d’une solution d’assurance performante, même dans les cas spécifiques de risques aggravés, tel que la pratique d’un sport dangereux ou d’une profession à risque. Dans le pire des cas, si l’emprunteur n’arrive pas à faire valoir ses droits, il peut accepter l’assurance de la banque et changer ensuite grâce à la loi Hamon. Vu la complexité des contrats mieux vaut solliciter un courtier habitué à comparer les clauses.
4. Négocier les termes de l’offre de prêt
Les deux principales options à négocier lors de la souscription de votre crédit immobilier est l’exonération des pénalités de remboursement anticipé et la transférabilité du prêt. Cette dernière option permet de conserver les conditions de taux, d’assurance emprunteur et de garantie prévues dans le prêt immobilier initial pour l’acquisition d’une nouvelle résidence principale. Le transfert de prêt est une idée astucieuse pour faire des économies en limitant les frais liés à la mise en place d’un nouveau crédit tout en gardant le taux d’emprunt.
5. Profiter des prêts aidés
La loi de finances 2017 a prolongé plusieurs dispositifs : prêt à taux zéro (PTZ), crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) ou éco-prêt à taux zéro. Le PTZ est un prêt aidé par l’Etat, qui prend en charge les intérêts. L’emprunteur bénéficie d’un prêt « à taux zéro », remboursable sans intérêt (seule l’assurance est à la charge de l’emprunteur). Il est destiné aux primo-accédants : toutes personnes n’ayant pas été propriétaires durant les deux années précédant l’offre de prêt et dont les ressources sont inférieures à un plafond établi par décret. Il existe d’autres prêts conventionnés comme le prêt patronal appelé aussi prêt 1% (pour l’obtenir il faut que l’employeur cotise auprès d’un organisme de prêt patronal) ou le prêt PAS (si vous êtes éligibles aux APL, le prêt PAS vous donnera accès à ces aides qui viendront en déduction de l’échéance de prêt).
Source : Credixia