Une architecture bien pensée par rapport au terrain, au relief et à la végétation sont autant de facteurs qui vont permettre de tirer profit de l’espace disponible ou de dépasser les contraintes d’une surface difficile, pentue ou exigüe.
La conception d’une maison est une aventure qui mène à confronter ses désirs avec des contraintes matérielles, financières et techniques imposées par le terrain et les règles d’urbanisme auxquelles il est soumis. L’expérience d’un architecte est cruciale pour concevoir une maison originale, pratique et confortable en tirant profit au maximum du terrain et en minimisant ses contraintes. Aussi, pour réaliser la maison de vos rêves et y apporter les petites touches personnelles qui la mettront en valeur et lui donneront l’originalité que vous espérez, vos besoins et vos envies ainsi que votre mode de vie et vos habitudes en famille et entre amis seront au centre de la réflexion et de la personnalisation de votre projet.
Quelles sont les tendances ?
Une maison sur-mesure n’est pas plus onéreuse qu’une maison standard et présente l’intérêt de combiner esthétique et fonctionnalité. Il est important d’intégrer le facteur « pente » dans les conceptions architecturales afin de limiter les terrassements, et de les adapter aux conditions cycloniques. Avant le style, déterminez donc l’emprise au sol et l’organisation des volumes.
Question tendance, l’esprit est au décloisonnement. Les ouvertures se font plus nombreuses pour laisser passer la lumière et l’utilisation, à l’extérieur comme à l’intérieur, de nouveaux matériaux comme le verre, le bois, la brique et les métaux, illustre une architecture très contemporaine. La suite parentale est particulièrement prisée et les nouvelles pièces supplémentaires comme les dressings ou les bureaux gagnent du terrain.
L’architecture extérieure de la maison est également importante pour définir son style. La forme des volets, la couverture de la toiture et l’aspect général de la maison donneront à cette dernière une patine ancienne ou plus contemporaine. Une maison en forme de « L », par exemple, apporte un supplément d’originalité et s’adapte plus facilement à un terrain aux contours atypiques. La maison de plain-pied implique quant à elle que le terrain soit relativement grand à l’inverse d’une maison à étage souvent conçue pour rassembler les espaces de vie commune au rez-de-chaussée tandis que l’étage est dédié aux chambres, à la toilette et à l’intime.
Et pourquoi pas bâtir une maison écologique ?
Dans les faits, l’architecture durable n’est pas, à proprement parler, un style architectural puisque ce sont avant tout des questions de gestion et de dispositifs techniques qui ont pour but la maîtrise de la consommation d’énergie par un ensemble de pratiques permettant de minimiser les pertes énergétiques, de réduire les besoins et éventuellement produire de l’énergie. Également qualifiée de bioclimatique, cette architecture varie donc radicalement selon le relief et le climat.
Les maisons écolos jouent sur des lignes épurées mais graphiques, bénéficient de nombreuses ouvertures qui optimisent les apports naturels et sont pensées de manière à limiter les surchauffes estivales en milieu tropical. La mise en oeuvre d’une architecture durable se caractérise également par l’organisation interne des fonctions et des espaces de vie, ainsi que par la sélection de matériaux et d’éléments comme le bois ou les murs et les toitures végétalisées. Les coûts des produits et installations écologiques sont souvent supérieurs aux techniques classiques, mais les économies sur le long-terme permettent souvent de rentabiliser ces investissements.
Texte : Corine Tellier